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réinventons nos places publiques

Après avoir interpellé les commerçants, nous avons rencontré des habitants le samedi 26 septembre après-midi à trois endroits repérés comme à fort potentiel le long de la rue Caponière: la place Villers, le vide au niveau du restaurant Méli-Mélo et le vide en bas de la rue Neuve Bourg l’Abbé.


Sous forme de dessin, nous avons invité les passants à redessiner ces lieux, actuellement fortement occupé par des stationnements, pour faire vivre le quartier et engager la transition écologique. En plus nous leur avons demandé de nommer ces espaces vides pour les faire exister. En effet, les espaces vers le restaurant Méli-Mélo et le café Saltimbanques ne sont pas officiellement des places, ni dans leur aménagement ni dans leur toponymie (pas nommés du tout).


23 habitants se sont prêtés à l’exercice, et ont dessiné chacun leur rêves et leurs ambitions pour ces espaces délaissés d’aménagements.




A travers les dessins, le premier constat est que presque tous rêvent d’une ville plus végétale. En effet, végétaliser permet d’apporter de la fraîcheur, de l’ombre, de la perméabilité au sol et rendre cette rue si minérale plus agréable. (22 dessins sur 23 soit 95%)

Ensuite, l’aménagement de terrasses et assises est très présente pour créer un ou plusieurs espaces de regroupement convivial dans l’espace public. En effet la rue en est dépourvue actuellement. (15/23 soit 65%)

En plus de la végétalisation, l’accent est porté sur l’agriculture urbaine sous forme de potagers principalement. L’enjeu de produire local et de participer soi-même à son alimentation semble de plus en plus acquis. (14/23 soit 60%)

Un élément construit revient également souvent - le kiosque - afin d’animer la place et lui conférer d’avantage d’utilisations possibles. Le kiosque peut abriter un café, un lieu associatif, ou même une scène de concert. Tout simplement, au vu du climat normand, le kiosque peut être ouvert et servir de lieu couvert en cas de pluie. (7/23 soit 30%)

Enfin, les aires de jeux et de sport représente un aspect parfois oublié de l’espace public. Le quartier nous semble bien peu équipé pour les plus jeunes. (6/23 soit 26%)


Ces interactions avec les habitants, dans la lignée des précédentes, nourrissent de plus en plus le récit imagé de l’avenir du quartier que nous souhaitons établir. Nous nous appuierons sur toute la matière récoltée pour imaginer des transformations en faveur d’un monde plus résilient. Nous allons continuer à échanger avec les usagers du quartier et préparer des interventions plus pérennes sur le quartier. Le samedi 7 novembre sera dédié à la restitution du travail dans une ambiance festive et engagée!






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