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les commerçants de la rue caponière

Les 22 et 23 septembre 2020, nous partons à la rencontre des commerçants de la rue Caponière, entre la Place des petites boucheries et le Rectorat. Nous cherchons à mieux cerner leur sensibilité à la question de la transition écologique. 22 des 39 commerçants de la rue ont été interrogés soit 56% des commerçants de la rue.


Voici une synthèse des échanges, vous trouverez le détail des réponses à la fin de l’article.


Les actions de la ville pour la transition écologique sont jugées insuffisantes et méconnues par les commerçants.

> 70% pensent que rien n’est fait

> 20% ne savent pas

> 10% en connaissent


Le plupart des commerçants ne connaissent pas les initiatives portées par les citoyens, déjà existantes dans le quartier. Celles-ci manquent de visibilité.

> 45% n’utilisent aucun outil de la transition dans le quartier

> 35% utilisent des jardins partagés ou compost leur déchets

> 20% se fournissent dans une amap ou une épicerie locale

> 10% fréquentent les fripes


Les commerçants ont un avis globalement négatif sur la rue Caponière. Ils déplorent en premier lieu le danger lié aux voitures qui roulent trop vite, mais aussi le bruit, la saleté et le manque de végétation.

> 80% la trouve dangereuse à cause des voitures

> 35% sale ou désagréable

> 25% trop minérale


Pour la transition écologique, les commerçants souhaitent voir évoluer la rue Caponière pour que ce soit un support de vie locale, via des aménagements sécurisés pour les vélo et des aménagements végétaux.

> 70% souhaitent des pistes cyclables et stationnements vélo

> 25% plus de végétalisation ou agriculture urbaine

> 15% souhaitent une amélioration de la gestion des déchets


La Rue Caponière se divise en deux pôles de mentalité différente:

- A proximité de la Place des petites boucheries et du centre-ville, les commerçants souhaitent étirer le centre-ville touristique pour toucher une clientèle plus large.

- Autour de la place Villers la clientèle est beaucoup plus locale et les commerces se sentent exclus du centre-ville, oubliés par le reste du quartier.



Finalement nous avons ressenti que les commerçants sont peu sensibilisés aux enjeux climatiques et encore très dépendants de la voiture, surtout vis à vis de leur clientèle.

Toutefois, ils s’inquiètent tous du danger des voitures dans la rue et aimeraient plus de place aux piétons et aux cyclistes pour un quartier apaisé et plus vivant.


Cette expérience nourrit notre résidence en confirmant que la rue Caponière est un enjeu prioritaire pour améliorer la vie de quartier et penser la transition écologique.

Nous souhaitons donc davantage travailler autour des lieux abandonnés qui longent la rue Caponière, en faisant ressortir les avis et les idées des riverains et des utilisateurs de ce quartier.

Dans le projet municipal actuel, la rue Caponière n’est pas intégrée au schéma des pistes cyclables car il semble impossible d’en installer. Nous allons maintenant questionner ce postulat et inviter les habitants à inventer des solutions.



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Les réponses retenues sont celles que les commerçants ont spontanément exprimées comme prioritaires.


Q1: Qu'est ce qui est fait par la ville, dans le quartier Sud Ouest, pour accompagner la transition écologique ?

  • 15 considèrent que rien n’est fait (70%)

  • 4 disent ne pas savoir (18%)

  • 2 pensent aux transports en commun et au recyclage (9%)

  • 1 cite entretien sans pesticides et sorties vélo


Q2: Quelles sont les ressources en place que vous utilisez dans le quartier?

  • 10 n’ont aucun usage dans le quartier (45%)

  • 8 profitent d’un des jardins partagés ou compost (35%)

  • 4 vont à une AMAP ou épicerie bio (20%)

  • 2 utilisent les magasins de fripes et réemploi (10%)


Q3: On s'apprête à vivre dans un monde sans pétrole, qu'est ce que ce qui manque dans le quartier ?

  • 15 citent les pistes cyclables et arceaux vélo en priorité (70%)

  • 5 pensent à la végétalisation et l’agriculture urbaine (25%)

  • 3 notent aussi une meilleure gestion des déchets (15%)

  • un système de consignes et une zone de solidarité cités une fois chacun


Q4: Que pensez-vous de la Rue Caponière?

  • 17 trouvent la rue dangereuse à cause des voitures qui roulent trop vite (80%)

  • 8 ressentent la rue comme désagréable et sale (35%)

  • 5 déplorent le manque de végétation (25%)


Q5: Pour vous quelle est la "place du village" du quartier?

  • 12 considèrent le bas vers la place des petites boucheries (55%)

  • 4 considèrent qu’il n’y en a pas (20%)

  • 2 pensent à la Place Villers (10%)


Q6: Conscient des enjeux climatiques

  • 12 non (55%)

  • 6 un peu (30%)

  • 4 oui (20%)

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