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l'école buissonnière

Le mardi 1er septembre 2020, nous occupons à nouveau l’esplanade Pierre Chaunu. Cette fois-ci nous allons laisser une trace des réflexions sur les parpaings qui murent le bâtiment.



L’atelier se décompose en quatre temps :


Tout d’abord, les participants peuvent voir l’intérieur des anciennes salles de classe, à travers des petits trous que nous avons foré dans les parpaings.



Ils peuvent alors se projeter dans ce lieu, s’imaginer ce qu’il pourrait devenir, comment il pourrait animer la vie de quartier… Les idées des habitants sont annotées sur des papiers, directement collées sur les parpaings fermant le bâtiment. Symboliquement, plutôt que de le refermer sur lui-même, ces parpaings deviennent le support d’un avenir imaginaire !



Nous constatons :

> Une envie de faire émerger une vie de quartier, par des évènement conviviaux et des lieux de rencontres entre habitants

> Une volonté d’avoir un lieu “citoyen”, “gratuit”, où l’on peut venir pour “ne rien faire”, ou pour faire “tout et n’importe quoi”

> Une diversité d’envies qui gravitent autour de mesures sociales pour favoriser l’inclusion des démunis ou des minorités




Ensuite, les habitants sont invités à repérer sur une carte du quartier les lieux abandonnés qu’ils connaissent. Chaque pastille orange représentera un lieu vacant.


Grâce à cette carte, tout le monde se rend compte avec étonnement, nous les premiers, de la quantité de lieux vacants et inutilisés qui sont présents dans le quartier. La majorité d’entres eux se situent non loin de la rue Caponière, dans les quartiers Haie Vignée, Caponière, Lorge et St-Ouen.




Enfin, le dernier exercice est plus complexe : il s’agit noter des actions à entreprendre sur le quartier, pour accompagner la transition écologique; il faut ensuite placer sur un diagramme cette action selon si elle est du ressort de la ville ou du citoyen (axe horizontal), et si elle est à court ou long terme (axe vertical).


Cet exercice était un peu trop complexe pour aller jusqu’au bout, la participation est moindre et le résultat moins clair.




En parallèle nous avions convié l’artiste Tony Durand, en résidence chez Territoires Pionniers, à investir une “fenêtre” de la façade pour poser une question un peu provocatrice ...






Fort de ces retours d’habitants et de nos expériences passées, nous voulons faire de bâtiment un phare de la transition, un modèle qui mettrait en application les valeur de la transition. Nous soumettons donc à la Ville de Caen l’idée d’expérimenter dans ce bâtiment, de le transformer en un lieu collectif ouvert aux initiatives du quartier.


Toutefois, la Ville préfère ne pas engager d’action concrète dans ce bâtiment, d’autant plus qu’elle prévoit bel et bien la démolition de cette ancienne école.


Le temps court de la résidence et les attentes des partenaires réorientent donc notre résidence vers d’autres objectifs.


Toujours soucieux de l’utilisation des ressources déjà présentes, nous décidons de nous pencher d’un peu plus près sur tous ces lieux vacants. Nous partons donc à la rencontre des habitants du quartier, pour essayer de dessiner avec eux le futur de ces lieux abandonnés. A commencer par les commerçants de la Rue Caponière.





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