Le jeudi 9 juillet 2020, nous occupons l’esplanade Pierre Chaunu, devant l’ancienne école d’infirmière, entièrement murée. Nous souhaitons réveiller, l’espace d’un instant, ce lieu abandonné depuis 15 ans.
Pour animer le lieu, nous proposons un atelier de bouturage et Territoires Pionniers un atelier de fabrication de bacs à plantes. En parallèle, nous invitons les habitants à dessiner sur une carte simplifiée leurs expériences du quartier, leurs trajets quotidien, les lieux qu’ils fréquentent.
L’exercice est volontairement ouvert, pour que les habitants puissent exprimer librement leur vécu et leurs attentes.
Sur tous les participants, 14 personnes représentent leur lieu d’habitation, trajets quotidiens, lieux fréquentés et envies pour le quartier. Sur les 14 habitants :
8 indiquent le vélo comme une priorité à développer
7 souhaitent voir davantage de végétation en ville et d’espaces conviviaux
5 déplorent que la rue Caponière soit trop dangereuse et inhospitalière
4 préfèrent faire un détour qu’emprunter la rue Caponière
Ces échanges ont révélé:
> Un malaise autour de la rue Caponière et des besoins d’aménagements pour l’apaiser
> Un vif intérêt des riverains pour les bâtiments abandonnés et ses potentiels devenirs
> Les personnes touchées n’ont pas conscience de la quantité d’espaces vacants.
> Les acteurs de la transition écologique du quartier ont un problème de visibilité.
Nous souhaitons par la suite poursuivre le travail sur le bâtiment Pierre Chaunu, comme potentiel lieu de transition, lieu fédérateur pour le quartier. Le bâtiment appartient à la ville, nous décidons donc de se renseigner sur son avenir...
Ce projet permettra de rassembler les acteurs de la transition, de leur donner une visibilité, de rénover un bâtiment du patrimoine caennais. L’usage final du bâtiment sera décidé par les structures et les habitants qui porteront et participeront au projet.
